Les bobos au boulot.
Me voila de retour, après avoir traversé des terres arrides et inhospitalières, des zones marécageuses peuplées des pires créatures, bravé des blizzards hurlants, des canicules transirantes, rencontré des peuplades inconnus aux dialectes variés, admiré les splendeurs rayonnantes d'un passé socialo-soviétique encore vivace en dépit d'une colonisation plutôt réussie de Coca-Cola, crapahuté gaiement entre métros et tramways aux sonorités typiques fleurant bon l'exotisme tant convoité...
Me voici donc de retour chez moi, des souvenirs de folles escapades et de flâneries la truffe au vent plein la tête...
Et ma ville natale me paraît soudain bien petite et terriblement maussade: Budapest on my mind dirai-je même.
J'ai pris plein de photos. Mais quand je dis plein, c'est 12 milliards bon poids: un gène de japonais Hi-tech qui se trimballe on ne sait où...
Cependant, là où le grouillant touriste classique, tout de chemises à fleur de mauvais goût vêtu, choisit comme sujet "le-petit-écureuil-trop-mignon-qui-mange-sa-noisette-sur-la-statue-s'il-te-plait-mon-chéri
-prend-le-moi-en-photo-pour-narguer-les-voisins", (votre)l'Héliographe (à vous que vous aimé de tout votre coeur) a préféré photographier allègrement les petites absurdités cocasses en mesure de rivaliser avec celles présentées précédemment sur ce même blog. Faut suivre un peu.
Tout ça pour dire que j'ai fait le plein de couillonades à publier.
Voila. C'est dit. Le mot est lâché. Une bonne chose de faite. On se sent plus léger après.
...
En fait il me reste une précision à ajouter.
Si je fus également pris dans la tourmente du syndrôme "clichonite aiguë" se caractérisant par une brusque crispation de l'index sur le bouton de capture de l'appareil photo en mitraillant littéralement deux pauvres cigognes qui n'avaient d'ailleurs rien demandé (à défaut du petit écureil trop mignon en train de manger sa noisette), je tiens à préciser que je n'ai pas poussé le vice jusqu'à me couronner d'un Bob ringard jurant terriblement avec la fameuse chemise à fleur criarde auréolée de transpiration et de tâches de gras que l'appareil photo pendu au cou ne peut dissimuler. (ça c'est de la phrase.)
Soyons clair sur ce point, je ne le répèterai pas.
Bon. Après ce pavé de 20 lignes (que vous qualifierez d'indigeste, bande de mauvaises langues), vous méritez bien une chtite photo, histoire que vos yeux crispés par le texte dégonflent un peu.
Que ne ferai-je pour votre petit confort...
Signe du traumatisme causé par l'expérience communiste, les ouvriers bossent en haut-de-forme. On ne sait toujours pas s'ils sont en costard par contre.
En même temps, vu le volume sous le chapeau, on peut se dire que c'est aussi efficace qu'un casque pour amortir les chocs...
On a sa fierté tout de même.
Me voici donc de retour chez moi, des souvenirs de folles escapades et de flâneries la truffe au vent plein la tête...
Et ma ville natale me paraît soudain bien petite et terriblement maussade: Budapest on my mind dirai-je même.
J'ai pris plein de photos. Mais quand je dis plein, c'est 12 milliards bon poids: un gène de japonais Hi-tech qui se trimballe on ne sait où...
Cependant, là où le grouillant touriste classique, tout de chemises à fleur de mauvais goût vêtu, choisit comme sujet "le-petit-écureuil-trop-mignon-qui-mange-sa-noisette-sur-la-statue-s'il-te-plait-mon-chéri
-prend-le-moi-en-photo-pour-narguer-les-voisins", (votre)l'Héliographe (à vous que vous aimé de tout votre coeur) a préféré photographier allègrement les petites absurdités cocasses en mesure de rivaliser avec celles présentées précédemment sur ce même blog. Faut suivre un peu.
Tout ça pour dire que j'ai fait le plein de couillonades à publier.
Voila. C'est dit. Le mot est lâché. Une bonne chose de faite. On se sent plus léger après.
...
En fait il me reste une précision à ajouter.
Si je fus également pris dans la tourmente du syndrôme "clichonite aiguë" se caractérisant par une brusque crispation de l'index sur le bouton de capture de l'appareil photo en mitraillant littéralement deux pauvres cigognes qui n'avaient d'ailleurs rien demandé (à défaut du petit écureil trop mignon en train de manger sa noisette), je tiens à préciser que je n'ai pas poussé le vice jusqu'à me couronner d'un Bob ringard jurant terriblement avec la fameuse chemise à fleur criarde auréolée de transpiration et de tâches de gras que l'appareil photo pendu au cou ne peut dissimuler. (ça c'est de la phrase.)
Soyons clair sur ce point, je ne le répèterai pas.
Bon. Après ce pavé de 20 lignes (que vous qualifierez d'indigeste, bande de mauvaises langues), vous méritez bien une chtite photo, histoire que vos yeux crispés par le texte dégonflent un peu.
Que ne ferai-je pour votre petit confort...
Signe du traumatisme causé par l'expérience communiste, les ouvriers bossent en haut-de-forme. On ne sait toujours pas s'ils sont en costard par contre.
En même temps, vu le volume sous le chapeau, on peut se dire que c'est aussi efficace qu'un casque pour amortir les chocs...
On a sa fierté tout de même.