Après les Feux de l'Amour, l'Amour de l'Effort (épisode 1/3)

Publié le par L'Héliographe

MOI, J’AIME LE FOOT ( Partie 1 / 3 )

Moi, j’aime le foot. Mais ce que j’aime le plus, ce qui me plonge dans un état de transe

quasi-extatique, ce qui me fait jubiler de mars… (petite blague nulle décapante à l’eau de javel aux enzymes gloutons et affamés en voilà une expression qu’elle est bonne). Bref ce n’est pas du tout rigolo, je ne m’amuse pas, j’travaille moi môÔôsieur, on ne me paie pas mes heures sup. Non mais sans blague.

Donc, disais-je avant la manifestation impromptue de ma schizophrénie patente (qui s’amuse à placer des blagounettes un peu partout), ce qui me met en joie pour 2 mois malgré la pluie glacée, le vent hurlant, la grisaille, le gel, les cons qui font chier et la chute du CAC 40, ce sont les commentaires du dernier match par les joueurs eux-mêmes.

J’insiste sur ce point qui est particulièrement important, vous pouvez le noter gngngn pas attentifs gngngngn interro gngngngngngn 0/20 gngngngn bien fait (gngngngn). Passons sur ce brillant soliloque que tout membre du corps enseignant qualifiera d’authentique en me félicitant chaleureusement pour mes qualités de justesse et de précision.

Entrons dans le cœur du sujet :

(Frottez vous les pieds sur le paillasson avant d’entrer, je viens de tout laver. Merci.

- De rien.
- j’t’emmerde.)

Rhôôôô mais quel est donc cet accès de vulgarité tant soudain que fortuit ? hum ? Et mon style juridico-administratico-bureaucratico-paperassetico-mamie tricot ampoulé ? j’ai honte.

Le footballeur donc. Une appellation d’origine contrôlée qui fait rêver. Le problème c’est que dans la sphère professionnelle, à peine ont-ils ouvert le bec que le mythe vole en éclat. A croire que le cerveau a été oublié au vestiaire ou caché dans le ballon.

J’entends déjà la tempête se lever au fond (si, si, je vous assure, j’ai l’ouïe fine), murmurant que j’insinue que les phoutebal’heurres sont bêtes. Que nénies vous rétorquerai-je.

Il ne faut en effet pas confondre le footballeur professionnel et les Mister France.

Les Mister France sont hors concours non pas seulement parce que ce sont des cas sociaux à part entière, mais surtout parce qu’ils n’ont pas de cerveau du tout, eux.

Les footballeurs en ayant un par intérim, ils peuvent donc parfois être intelligent.

Le débat est clôt, chut j’ai raison vous avez tort.

Pour reprendre mon éclatante démonstration d’une rigueur que je qualifierai de scientifique au risque d’égratigner ma légendaire modestie, je dirai d’abord que le mythe du footballeur explose littéralement en vol – permettez moi l’expression - tel l’avion soviétique lorsqu’il ouvre la bouche pour y aller de son petit commentaire sur le match venant de se jouer.

On a donc plusieurs situations se déclinant selon deux axes clairement définis.

Nous verrons dans un premier paragraphe les situation de défaites, puis les situations de victoire dans un second temps durant lequel nous approfondiront la notion de félicitations et d’encensement unilatérale de type catadioptrique. (Il en jette ce mot)

L’annonce de plan, ça me connaît.

Mais ne voulant pas abuser de votre temps, de votre patience, de votre auguste bienveillance et surtout pour ne pas abîmer vous noeil-noeil, je traiterai les paragraphes I- et II- ultérieurement. (Petite astuce pour avoir plus d’articles sur un même sujet quand on a pas le temps ni l’énergie créatrice pour alimenter décemment son pauvre blog qui agonise parfois des jours durant sans nouveautés aucune) Vous pleurez quand vous voulez.

Publié dans Forum d'Eironeia

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